
Les dix choses à faire absolument en Guadeloupe
Bien sûr, il y a les plages, la mer et le nautisme. La Guadeloupe, avec Basse-Terre, Grande-Terre, Les Saintes, Marie-Galante et La Désirade, offre aussi une immersion inédite dans la nature et l’Histoire caraïbes. De la côte à la montagne, des plaisirs balnéaires à ceux de la culture, nous vous proposons le Top 10 des lieux et des activités à ne pas manquer.
1. Gravir le volcan de la Soufrière

À 1 467 m d’altitude, c’est le plus haut sommet des Petites Antilles. Pour l’heure en sommeil, ce volcan, totem de Basse-Terre à la cime souvent enveloppée de nuages, se gravit en un peu plus de deux heures et demie. L’itinéraire classique est le Chemin des Dames. On rejoint d’abord, en moins d’heure, le lieu-dit La Savane à Mulets, une marche d’approche à travers la forêt pluvieuse.
Puis, on poursuit l’ascension sur un sentier caillouteux tracé vers le sommet. Après l’éboulement Faujas et le site de la Grande Faille, un dernier effort conduit jusqu’au rebord du cratère. La randonnée, sportive, mais magnifique, est à effectuer de préférence le matin, histoire d’espérer une vue dégagée sur l’île depuis le point ultime.
2. Se détendre sur une plage de Sainte-Anne

Au sud de Grande-Terre et à l’est de Pointe-à-Pitre, Sainte-Anne est l’un des hauts lieux du tourisme balnéaire en Guadeloupe. Dans cette station aux nombreux hôtels, la plage de la Caravelle est l’une des plus attrayantes de l’archipel : 2 km de sable blond et fin, des cocotiers et un lagon couleur turquoise. Cette plage est parfaite pour les familles, avec ses marchands de glaces et de beignets.
Autre plage familiale (et municipale), Sainte-Anne, dite aussi plage du Bourg. Au centre du village, elle est fréquentée par les Guadeloupéens et les touristes. En suivant le littoral vers l’est, on arrive à la troisième plage, Bois-Jolan. Longue d’1 km et très ombragée, c’est la plus sauvage des trois. Les amateurs d’intimité apprécieront ses charmes beaucoup plus tranquilles que les deux autres.
3. Visiter le Memorial ACTe à Pointe-à-Pitre
Implanté depuis 2015 dans la capitale guadeloupéenne, sur le site Darboussier (ancienne usine sucrière de bord de mer), ce musée plonge le visiteur dans l’histoire de la traite négrière et de l’esclavagisme dans l’arc Caraïbe. Les deux bâtiments contemporains, à façades noires recouvertes d’une résille argentée, sont reliés par une élégante passerelle métallique. Sous cette architecture design, les expositions permanentes et temporaires interrogent sur la liberté humaine et les relations entre les peuples. Le parcours permanent évoque avec force, sur 1 700 m², les heures sombres de l’esclavagisme. Le site comprend un espace voué à la création artistique et un joli jardin panoramique. Une visite indispensable pour comprendre l’histoire du peuplement caraïbe et l’asservissement des Noirs par les colons européens.
4. Assister aux carnavals, de janvier à mars

La fête. Ah, ça, les Guadeloupéens savent y faire quand il s’agit de s’amuser, chanter et danser ! L’une des meilleures occasions de partager cette allégresse est d’être là durant le carnaval. Ou plutôt des carnavals, tant chaque île, chaque ville, tient à montrer son enthousiasme particulier. Ainsi sur l’île Marie-Galante : chaque dimanche de janvier et février, en fin d’après-midi, elle fait la fête. La ville du Gosier, elle, organise en février Gozieval, un grand défilé carnavalesque. Mais s’il s’agit de voir l’île entière s’embraser, il faut attendre Mardi Gras. Ce jour là, les festivités atteignent leur firmament, dans le sillage de la Grande Parade organisée à Basse-Terre.
5. Vibrer lors du festival Gwo ka à Sainte-Anne
Chaque année en juillet, depuis 1987, la ville de Sainte-Anne accueille ce festival consacré aux percussionnistes de gwoka, de gros tams-tams 100% créoles. Pendant une semaine, les artistes stars et amateurs se relaient, dans les rues du village et sur les plages, pour mettre à l’honneur cet instrument et les chants et danses qui l’accompagnent, témoins du dynamisme de la culture créole. Le gwoka se compose de deux tambours, l’un donnant la mélodie, l’autre le rythme. Il entraine les solistes à interpréter chansons et danses dans un cercle, entouré du public, le plus souvent dans un jeu d’improvisation. Cet art est inscrit depuis 2014 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Un exemple édifiant de créativité créole.
6. S’échapper aux Saintes, à Marie-Galante ou à La Désirade

Il n’y a pas une mais… des îles de Guadeloupe. Aussi, pour bien connaître l’archipel, est-il nécessaire d’aborder ces trois territoires, doté chacun d’une forte identité. Les Saintes, îles de plaisanciers et de pêcheurs, dégagent un charme bretonnant, lié à leur population d’origine. Marie-Galante, l’île ronde, est restée agricole, entre culture de la canne à sucre et attelages de chars à bœufs. La Désirade est plus secrète, tournée vers l’Atlantique et les alizés. Au pied d’une montagne sauvage, sa côte sud est égrenée de hameaux et de plages. Les habitants vivent en partie de la pêche… et les iguanes s’y baladent en liberté. Les Saintes, Marie-Galante, La Désirade : trois escapades au goût d’éden tropical.
7. Farnienter au bord de l’eau à Saint-François

À l’extrême sud-ouest de Grande-Terre, Saint-François est une des grandes stations balnéaires de Guadeloupe, jalonnée, comme Sainte-Anne ou Le Gosier, d’hôtels de haut rang. Avec ses sports nautiques, ses plages, son aérodrome et son golf 18 trous, elle cultive une image trendy, attirant les touristes internationaux. Autre avantage : elle est à deux pas de la Pointe des Châteaux, un site naturel sauvage en vigie sur l’Atlantique. Vues grand angle sur l’océan et La Désirade garanties. Au large se trouve aussi l’archipel de Petite-Terre, réserve naturelle accessible en bateau depuis Saint-François (avec des prestataires privés). Le soir, la station s’anime autour des restaurants du Vieux-Port et de la Marina. Bref, Saint-François est un spot inévitable !
8. Plonger dans les eaux caraïbes

Sur Basse-Terre, les îlets Pigeon sont un des sites de plongée les plus connus de Guadeloupe. Dans la bien nommée réserve Cousteau, que le scientifique-plongeur inspecta jadis, amateurs et plongeurs confirmés découvrent, quelques mètres sous l’eau, des fonds marins de toute beauté. Au programme : poissons arc-en-ciel, éponges de mer, coraux, oursins et même tortues marines. Classés réserve de biosphère, les îlets Pigeon sont intégrés au parc national de Guadeloupe.
Les plongeurs expérimentés (de niveau 2) apprécieront aussi le site du « Sec Pâté », aux Saintes. Répertorié comme l’un des 100 plus beaux spots de plongée au monde, c’est une montagne d’environ 300 m de haut, dont le sommet est situé à une quinzaine de mètres sous la surface. Les versants sous-marins abondent de coraux, poissons, langoustes et crustacés !
9. Se rafraîchir aux cascades du Carbet

À Basse-Terre, les marcheurs sont dans leur élément. Grand classique de la randonnée ici, avec des centaines de milliers de visiteurs par an : l’itinéraire menant aux chutes du Carbet. Dans la forêt tropicale, trois cascades s’échelonnent sur les pentes de La Soufrière. La seconde est la plus fréquentée. Plutôt facile d’accès, elle dévale de plus de 100 mètres de haut. La chute d’aval ne se jette que d’une vingtaine de mètres, mais son débit est très élevé. Les grands marcheurs grimperont jusqu’à la cascade d’amont, au bout d’un chemin ardu. C’est la plus haute des trois, avec un saut de 115 m. Son accès est difficile (et parfois interdit) à cause des pluies et des éboulements.
10. « Zouker » entre terre et mer
Faire la synthèse entre l’eau tropicale et l’agriculture caraïbe : voilà l’expérience à vivre pour les touristes en balade dans le nord de Grande-Terre. Ici se trouve le plus grand lagon de Guadeloupe : Grand Cul de Sac Marin. Une baie de 15 000 ha, classée réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO. On peut y naviguer en bateau à moteur (avec un prestataire) ou y pagayer en canoë. Une escapade écologique entre ilots à oiseaux et mangroves. Splendide et sauvage.
Plus au nord, voici Port-Louis, épicentre de la culture de la canne à sucre guadeloupéenne. Un lieu en témoigne, Beauport. Centre scientifique consacré à cette plante, un musée et un itinéraire dans une plantation dévoilent les secrets de cette culture. Le site est devenu en 2018 un espace touristique et culturel complet, avec un spa et un parcours accrobranches.
Et aussi…
11. Déguster partout la cuisine créole !
Boudin antillais, accras de morue, poulet à la vanille, lambis, curry de légumes, confiture de goyave, bébélé de Marie-Galante… la Guadeloupe est riche de saveurs culinaires. Une bonne occasion de s’en apercevoir est de faire ses courses au marché de Pointe-à-Pitre : fruits et légumes du « pays », poissons caraïbes et surtout, marché aux épices ! Vous aimez le café ? Cap sur la commune de Vieux-Habitants, son musée et son célèbre arabica. Le rhum ? Direction les rhumeries de l’île, comme le Domaine de Séverin, à Sainte-Rose. La banane ? À Capesterre-Belle-Eau, une maison lui est dédiée, avec parcours didactique dans une bananeraie et apéritif issu du fruit. Vous ne rentrerez pas le ventre vide de Guadeloupe !
Dernière mise à jour : 20/12/2024
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