
7 endroits sensationnels à voir absolument depuis Punta Cana
C’est sûr, les hôtels-resorts de la République Dominicaine ont tout pour vous retenir ! Il serait pourtant dommage de passer à côté de sites naturels, culturels ou festifs situés à proximité, et révélateurs de l’identité dominicaine. Voici notre sélection.
S’évader à Saona, l’île perdue
L’excursion à Saona est une sorte de voyage à rebours, du temps où la côte Est de la République Dominicaine n’était pas encore urbanisée. En catamaran ou en bateau à moteur, on file depuis Bayahibe (environ 70 km au sud-ouest de Punta Cana) vers cette île aride à cocotiers, intégrée au Parc national del Este. Le but ? Profiter des plages désertes, pique-niquer, nager. Beaucoup s’en contentent mais en optant pour « l’extension Manojuan », on est certain de mettre le pied dans un vrai village dominicain, totalement isolé. Parce que des Portoricains s’y sont jadis installés sans autorisation, le gouvernement y a déplacé quelques familles, afin d’occuper le territoire. Leurs descendants y habitent toujours, vivotant d’artisanat boutiquier et d’un peu de pêche, au milieu de cases colorées. Au bout du monde.
Danser à Saint-Domingue…
La vieille ville coloniale de la capitale dominicaine n’en finit plus de se rénover et de retrouver son lustre, à coup de repavage de rues, de vieilles façades révélées et d’ouvertures de boutiques-hôtels. S’il y a un jour où nous vous conseillons de visiter ce cœur ancien, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, c’est bien le dimanche. Saint-Domingue est certes à 2h30 de route de voyage de noces basé sous le signe de la fête.
Visiter la basilique Nuestra Señora de la Altagracia
Nous lui avions déjà consacré un plein article sur ce blog mais il est nécessaire de parler à nouveau de cet édifice religieux bâti au cœur d’Higüey, une ville plutôt banale placée sur la route entre Punta Cana et Saint-Domingue, à moins de 50 km des premiers resorts. Cette immense basilique en béton armé est l’un des sites les plus surprenants du pays. De style Le Corbusier, elle est l’œuvre de deux architectes français, André-Jacques Dunoyer de Segonzac et Pierre Dupré. Construite dans les années 1950 sur un site marial, elle reçoit sous son arche ajourée de 80 m de haut les croyants dominicains fidèles à la Vierge Marie. Stupéfaction assurée en découvrant ce vaisseau gris coloré de vitraux, dont la solidité l’a érigé en… meilleur abri anticyclonique du pays.
S’attarder à Boca de Yuma, vrai village de pêcheurs
Beaucoup d’automobilistes qui filent sur l’autoroute entre La Romana et Punta Cana ne voient même pas le panneau : à droite, pourtant, une indication signale Boca de Yuma, à moins de vingt kilomètres. Rares sont les audacieux à faire le crochet vers ce village cul de sac, posé entre mer Caraïbe et océan. Ils ont tort ! Car au bout, à l’embouchure du fleuve Yuma déversant son flot entre d’étonnantes falaises boisées, voilà un authentique morceau de vie dominicaine : une forme de langueur tropicale y règne, avec la musique latine qui s’échappe d’un transistor, quelques pêcheurs placides, des fillettes coquettes et rieuses. Il y a aussi des échoppes sommaires aux façades colorées, des grands-mères affairées à la cuisine ou aux travaux ménagers… La vraie vie, quoi.
Descendre la rivière Chavón
Ce n’est pas un torrent impétueux mais une large rivière qui dévale des montagnes pour se jeter dans la mer Caraïbe, entre La Romana et Bayahibe, sur la côte sud-est. Et ce, tout près d’Altos de Chavón, une curieuse réplique de village médiéval italien construit en pierre de corail – il est possible de le visiter. L’intérêt de cette rivière, c’est de pouvoir y naviguer. Des prestataires organisent ainsi des sorties permettant de s’enfoncer dans la forêt tropicale. Naguère, les colons y coupaient du bois précieux qu’ils conduisaient sur la côte par la rivière. Plus récemment, la Chavón a servi de cadre à des tournages de films, parmi lesquels des scènes d’Apocalypse Now, de Rambo II et III et de Jurassic Park. L’excursion, tranquille, s’achève généralement par une séance de snorkeling en mer, près de l’embouchure de la rivière.
Voir la cascade de La Jalda en Miches
Attention, aventure ! Nous ne sommes pas certains que cette excursion soit facilement réalisable en une journée au départ des resorts de Punta Cana/Bavaro/Uvero Alto, mais le site est si exceptionnel que nous ne pouvons pas le passer sous silence. Aux dires de spécialistes, La Jalda en Miches serait tout bonnement la plus haute cascade des Caraïbes : 120 m ! Pour s’y rendre, il faut d’abord rallier le secteur côtier de Miches (le nouveau « Punta Cana », en plein développement, à une soixantaine de km au nord-ouest), puis dépasser cette bourgade sur 35 km, en direction de Sabana de la Mar. Là, dans le Parc national Saltos de la Jalda, quatre heures de marche sont au menu pour rejoindre le site (seulement 2h30-3h à cheval, à condition d’être bon cavalier). D’ores et déjà, des prestataires proposent de s’y rendre en hélicoptère, depuis Miches. Nul doute que le site deviendra populaire lorsque les nouveaux resorts seront livrés dans ce secteur.
Dernière mise à jour : 20/12/2024
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