Six choses insolites à savoir sur Bora Bora

L’île phare du tourisme en Polynésie Française cache quelques histoires originales. Autant les connaitre pour avoir l’air plus érudit lorsque vous arriverez dans l’un des resorts de luxe !

1. C’est la destination préférée des étrangers en Polynésie.

Et oui ! Si le tourisme, première activité économique de la Polynésie, rapporte bon an mal an près de 50 milliards de FCFP, il le doit pour une bonne part à Bora Bora. A elle seule, l’île recense un tiers des nuitées hôtelières consommées sur le territoire. C’est évidemment la conséquence de son image de « paradis », soutenue par un parc d’hébergement important, avec 11 grands complexes hôteliers. S’ils ne sont pas comptabilisés en nuitées, les croisiéristes forment aussi un contingent croissant de touristes. Les compagnies de navigation américaines mouillent de plus en plus souvent à l’escale de Vaitape.

En 2018, la fréquentation touristique générale en Polynésie a connu une hausse d’environ 8%, contre 3 à 4% les années précédentes. Soit 210 000 à 215 000 visiteurs. Parmi eux, beaucoup se sont rendus à Bora Bora en profitant des nouveaux vols internationaux vers Tahiti, comme ceux de la compagnie française French Bee. Le territoire a ainsi enregistré 20% de métropolitains et 15% d’Européens supplémentaires, dont une part notable d’Italiens. La clientèle américaine s’accroit grâce au lancement d’un vol United Airlines entre San Francisco et Papeete. Les hôtels 4 et 5 étoiles de Bora Bora en profitent, de même que les locations saisonnières. Le nombre de honeymooners sur l’île mythique n’est pas prêt de baisser !

2. C’est une ancienne base de ravitaillement militaire américaine

Après la défaite cuisante imposée par les Japonais à la marine US à Pearl Harbour (Hawaï), les Américains, dans leur souci de protéger leurs alliés Australiens et Néo-Zélandais, cherchent une base arrière dans le Pacifique. Ce sera Bora Bora. A partir de février 1942, 4 450 soldats et 180 officiers débarquent sur l’île. L’opération, nommée Bobcat, est dirigée par le général Turner. Les Américains créent un dépôt d’essence et une base d’hydravions, construisent une piste d’atterrissage et des routes, aménagent des quais et une centrale électrique. Sur tous les points hauts, des batteries de canons sont installées. Au total, jusqu’à leur départ en 1946, 1 200 navires auront été ravitaillés. Et 20 000 soldats auront fait escale dans l’éden de Bora Bora. Aujourd’hui, les vestiges de cette présence sont toujours là. Des ruines d’entrepôts, des canons repeints et « mis en valeur » constituent un motif de visite. Lors de leur départ, les Américains démontèrent une partie du matériel et le jetèrent… dans le lagon. Raison pour laquelle des munitions sont encore retrouvées dans les profondeurs, nécessitant le recours aux services de déminage. Six opérations ont ainsi été menées entre 2011 et 2017. Et une 7ème récemment encore, en novembre 2018. Jusqu’à l’ouverture de l’aéroport international de Tahiti, la piste de Bora Bora était la seule à pouvoir recevoir des gros porteurs. Une explication, peut-être, à la notoriété jamais démentie de cette île de la Société.

3. C’est ici que les plages apparaissent souvent dans le top 10 des « plus belles du monde »

Et parfois même, mieux que ça ! En 2013, la chaine américaine CNN n’hésitait pas à classer la plage de Matira, proche de l’hôtel Intercontinental Bora Bora, « plus belle du monde ». La 1ère, donc. Certes, le classement est subjectif, tant les langues de sables délicieuses abondent dans le monde tropical. Mais il est révélateur tout de même de la qualité paradisiaque de la destination… et de cette plage en particulier, sable blanc et cocotiers triomphants. Rebelote en 2018. Le site canadien Flight Network prend plaisir chaque année à publier son classement des plus belles plages du monde. Le résultat est le fruit d’avis donnés par des milliers de voyageurs experts, agents de voyages, journalistes, influenceurs… Le classement est établi par grandes régions, pour lesquelles sont répertoriées les 50 plus belles plages. Et bien la célèbre plage de Matira a encore décroché l’un des gros lots. Elle arrive en seconde place de la région Océanie, derrière la plage de Whitehaven Beach, dans le Queensland, en Australie.

4. C’est une île qui n’aurait pas du s’appeler ainsi…

A l’origine, Bora Bora s’appelait Vavau et était la proie de rivalités profondes entre des chefs de clans et des îles voisines. Sa découverte par les Européens remonterait à 1722, quand le navigateur hollandais Jakob Roggeveen, parti chercher la Terra australis pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, la signale. James Cook la signalera à son tour en 1769 et y débarquera huit ans plus tard, en 1777. Mais il ne comprit pas alors correctement le nom qu’il entendit… Pora Pora. Ce qui signifiait « île née en premier », référence à une légende locale qui la décrivait comme étant sortie de l’eau avant les autres, repêchée dans l’océan Pacifique par le Dieu suprême Taaroa. Il retranscrit cela en Bola Bola. Or, le B n’existe pas en tahitien ! Par déformation, Bola Bola devint par la suite Bora Bora. Le mythe pouvait commencer…

5. C’est un éden fort apprécié par les people

Vous avez tous entendu parler de Marlon Brando et de son île de Tetiaora, au nord de Tahiti, qui abrite aujourd’hui un hôtel de luxe, The Brando. Mais si vous voulez croiser des stars, mieux vaut sans doute aller à Bora Bora. Les grands (et moins grands) de ce monde s’y accordent des breaks de détente, en mode incognito ou alors… très visibles. La presse tahitienne se régale de signaler les séjours des vedettes sur l’île, histoire d’entretenir un peu plus la légende. Ainsi, en 2018, a-t-on vu l’actrice Salma Hayek et son mari François-Henri Pinault renouveler leurs vœux de mariage, en août. Quelques jours auparavant, le footballeur Paul Pogba était présent et croisait à cette occasion Miss Tahiti. D’autres exemples, l’année dernière ? Lady Gaga, Albert II de Monaco, Steven Spielberg, Jason Momoa (acteur d’origine hawaiienne, vu dans Game of Thrones). En octobre, l’acteur Pierce Brosnan, ex interprète de James Bond dans les années 1990, faisait des selfies avec quelques admirateurs locaux. Pour se convaincre de l’attractivité de l’île auprès des célébrités, il suffit de se rendre au Bloody Mary’s. A l’entrée de ce célèbre lieu de fête locale, un immense panneau en bois recense toutes les têtes connues ayant franchi ses portes. De Pamela Anderson à Rod Stewart, de David Copperfield à Patrick Swayze, la liste ne doit pas être de loin de pouvoir figurer au Guinness Book…

6. C’est une destination prisée aussi… par les baleines

Entre juillet et octobre, des baleines à bosse quittent les eaux de l’Antarctique pour venir se reproduire ou mettre bas dans les eaux chaudes polynésiennes. Autour de Bora Bora, et parfois même dans le lagon (!), il est possible de les observer jouant avec leurs petits. Espace « fermé », le lagon offre un lieu idéal pour protéger les baleineaux des prédateurs. Sur l’île, des prestataires organisent des sorties à leur rencontre. Quand les conditions sont parfaites, il est même possible de se mettre à l’eau et de les voir évoluer dans leur élément, avec un masque et un tuba. Il n’est pas rare non plus que des orques soient signalés à proximité de Bora Bora, attirés par la présence des baleineaux. Ainsi, en septembre 2018, plusieurs d’entre elles ont été observées par Mata Tohara, association de protection des mammifères marins de Polynésie.

Dernière mise à jour : 20/12/2024

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